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16 novembre 2008 7 16 /11 /novembre /2008 10:45
Dimanche 16 novembre 2008 - 33ème du Temps Ordinaire


La gestion sociale du temps est confrontée aux limites humaines. Les projets de dérogations nombreuses et légales au repos dominical s'inscrivent dans la perspective des mutations de notre société vers une norme du rendement maximum sans mesurer assez les coûts humains des changements envisagés. Nous n'oublions pas que déjà un nombre important de nos concitoyens sont astreints au travail dominical, notamment dans certains services publics. Mais précisément, il s'agit d'une astreinte en faveur du service de tous. Etendre cette astreinte par une possibilité laissée au « libre choix » se réfère à un autre mobile : développer le rendement d'un certain nombre de secteurs d'activités économiques et miser sur l'appât du gain pour convaincre. Gagner plus doit-il devenir le principal objectif de l'existence ?

Que les chrétiens ne soient pas favorables à une extension du travail le dimanche ne surprendra personne. Pour eux, le Jour du Seigneur n'est pas un jour férié comme les autres. C'est le Jour de la Résurrection qu'ils célèbrent dans la joie et la fraternité. Cette obligation du repos dominical suppose de renoncer à d'autres activités, fussent-elles très rémunératrices. Le dimanche est aussi le jour d'une vie familiale plus intense et plus riche. Comment peut-on souhaiter que le tissu familial soit plus riche et plus structurant pour la vie sociale, si chacun des membres de la famille est retenu ailleurs par son travail ? Est-il normal que pour gagner honnêtement sa vie on soit invité à renoncer à la qualité de la vie ? Si des dispositions législatives généralisaient le champ du travail dominical, les dommages humains et sociaux qui en découleraient seraient sans commune mesure avec le profit économique qui peut en résulter. Ce serait une mesure supplémentaire dans la déstructuration de notre vie collective qui ne toucherait pas seulement les chrétiens.

Par le Cardinal Vingt-Trois

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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 11:13
Dimanche 2 novembre - Commémoration des fidèles défunts

La grande et triste erreur de quelques-uns, c'est de s'imaginer que ceux que la mort emporte nous quittent : ils ne nous quittent pas, ils restent.

Où sont-ils ? Dans l'ombre ? Oh non, c'est nous qui sommes dans l'ombre. Eux, sont à côté de nous, sous le voile, plus présents que jamais. Nous ne les voyons pas, parce que le nuage obscur nous enveloppe, mais eux nous voient. Ils tiennent leurs beaux yeux pleins de lumière arrêtés sur nos yeux pleins de larmes. Ô consolation ineffable, les morts sont des invisibles, ce ne sont pas des absents.

J'ai souvent pensé à ce qui pourrait le mieux consoler ceux qui pleurent. Voici : c'est la foi en cette présence réelle et ininterrompue de nos morts chéris ; c'est l'intuition claire, pénétrante, que, par la mort, ils ne sont ni éteints, ni éloignés, ni même absents, mais vivants près de nous, heureux, transfigurés, et n'ayant perdu, dans ce changement glorieux, ni une délicatesse de leur âme, ni une tendresse de leur cœur, ni une préférence de leur amour, mais ayant au contraire, dans ces profonds et doux sentiments, grandi de cent coudées.

La mort, pour les bons, est la montée éblouissante dans la lumière, dans la puissance et dans l'amour.

par Monseigneur Bougeaud

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19 octobre 2008 7 19 /10 /octobre /2008 11:06

Dimanche 19 octobre 2008, 29ème du Temps Ordinaire

Pouvez-vous imaginer ce qui se passerait si nous traitions la Bible de la même manière que nous traitons notre téléphone portable ?

Si nous transportions la Bible dans notre porte-documents, dans notre mallette, à la ceinture ou dans la poche de notre veste ?

Si nous y jetions un coup d'œil plusieurs fois par jour ?

Si nous retournions la chercher quand nous l'avons oubliée à la maison ou au bureau ?

Si nous l'utilisons pour envoyer des messages à nos amis ?

Si nous la traitions comme si nous ne pouvions plus vivre sans elle ?

Si nous l'emmenions en voyage, au cas où nous aurions besoin d'aide ou de secours ?

Si nous y mettions la main en cas d'urgence ?


 

Contrairement au téléphone portable, la Bible a toujours du réseau.

Nous pouvons nous y connecter dans n'importe quel endroit.

Nous n'avons pas besoin de nous soucier du manque de crédit, parce que Jésus a déjà  payé la facture, et les crédits sont illimités.

Encore mieux : la communication n'est jamais coupée, et la batterie est chargée pour la vie entière.

 

"Cherchez le seigneur tant qu'il se laisse trouver, invoquez-le tant qu'il est proche." (Is 55,6)

 

Numéros d'urgence :

- Si vous êtes triste, composez * Jean 14.

- Si les gens parlent contre vous, composez * Psaume 26 (27).

- Si vous êtes énervé, composez * Psaume 50 (51).

- Si vous êtes inquiet, composez * Matthieu 6, 19-24.

- Si vous êtes en danger, composez * Psaume 90 (91).

- Si Dieu vous semble loin, composez * Psaume 62 (63)

- Si votre foi a besoin d'être fortifiée, composez * Hébreux 11.

- Si vous êtes solitaire et apeuré, composez * Psaume 21 (22).

- Si vous êtes dur et critique, composez * 1 Corinthiens 13.

- Pour connaître le secret du bonheur, composez * Colossiens 3,12-17

- Si vous vous sentez triste et seul, composez * Romains 8,31-39

- Si vous désirez la paix et le repos, composez * Matthieu11, 25-30

- Si le monde vous semble plus grand que Dieu, composez * Psaume 89 (90).

 

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5 octobre 2008 7 05 /10 /octobre /2008 10:37

Dimanche 5 octobre 2008 - 27ème du Temps Ordinaire


Le Rosaire... Une super bouffée d'Amour !
Par le Père Guy GILBERT : 

Réciter le chapelet, pourquoi ?
Souvent, les gens me demandent si je récite le chapelet. Ils croient que, curé moderne, je laisse ça à celles qu'on appelle "les bigotes".

Je le récite chaque jour et je le médite.

J'aime immensément mon chapelet. Je le prie sur un dizainier. C'est plus discret et plus pratique.

Le chapelet c'est la méditation de quinze moments essentiels de la vie de Jésus, liés à sa Mère.

Le Rosaire nous permet de contempler la vie du Christ et les moments les plus importants liés à la vie de sa Mère. C'est un merveilleux Album de famille. Il passe de la joie la souffrance et se termine par une lumière éblouissante: la Résurrection.

Le chapelet, c'est la prière des pauvres. Oui, "c'est la prière des pauvres". C'est pour cela qu'on n'en veut plus.

Les objections pour ne pas les citer ? "C'est un truc de vieilles". Là, tu te plantes. Je connais de plus en plus de jeunes qui le récitent.

"C'est marmonner la même prière. C'est lassant et je pense à autre chose". Là, t'as tout faux. Répéter "Je vous salue, Marie", plein cœur, même si tu t’évades de temps en temps de ta prière, tu te projettes dans un souffle d'amour qui te porte et te dynamise. Le Rosaire te met dans un climat d'élévation.

En effet, la prière, ce n'est pas tirer le Ciel vers la terre pour que Dieu, par sa Mère, exauce automatiquement tout ce que tu demandes. C'est pour s'élever vers Dieu qui sait, lui, mieux que toi, ce dont tu as besoin. C'est le sens de la parole du Christ : "Tout ce que vous demandez sera exaucé".

Quels petits miracles Marie n'a- t-elle pas accomplis pour tel ou tel de mes jeunes, alors que j'étais paumé face eux et sans solution?

"Je préfère parler directement à Dieu". O.K.! Mais n'oublie pas que Dieu, ayant ras-le-bol de ne pas être aimé, a envoyé son Fils Jésus dans le ventre de Marie d'abord ! Et puis bébé, ado, adulte, Jésus nous a tracé la route après trente-trois ans de présence parmi nous.

On est quand même un milliard de chrétiens à croire qu'il a existé, il y a juste deux mille ans. Et qu'il existe au cœur de nous-mêmes, comme Fils de Dieu.

Que cette méditation du Rosaire te fasse mieux comprendre la vie du Christ. N'oublie pas surtout que, sans sa Mère, le Christ n'aurait jamais été ce qu'il a été. Et bien sûr, le discret saint Joseph a été incontestablement le père par excellence.

Marie, depuis deux mille ans, est apparue partout. Lourdes, Fatima, Pontmain, La Salette et j'en passe...

Dieu a permis cela. Pourquoi?

Parce qu'il nous a créés homme et femme. Et que Dieu a donné à chaque humain une tache précise. A travers chaque apparition de Marie, il nous fait signe.

A Marie, il a donné le pouvoir fabuleux d’être notre Mère et la Mère de l’église. C'est la plus grande sainte, la plus parfaite. Elle a une puissance immense.

Médite sa vie travers ses quinze mystères.

Accroche-toi à ton chapelet. Tu verras combien ces Ave Maria t'apporteront une joie immense. Ils toucheront le Cœur de Marie.

Elle intercédera auprès de Dieu. Et Dieu faiblira. Et te donnera, grâce à elle, tout ce que tu lui demanderas. J'appelle cela les "sourires de Marie". Attends-toi à ce qu'elle te comble de grâces.

Allez! Ouvrons l'Album de famille de Marie en méditant les grands moments de sa vie. Invoquons-la par le Rosaire. Garde un dizainier dans ta poche. Ca te permettra tout moment et partout de dire comme un enfant : "Je te salue, Marie".

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28 septembre 2008 7 28 /09 /septembre /2008 10:32


Dimanche 28 septembre 2008 - 26ème du Temps Ordinaire


Beaucoup d’adultes souhaitent, de nos jours, revenir aux bases de la foi, soit qu’ils la découvrent, soit qu’ils éprouvent le besoin de ré-affermir les fondements de leur adhésion personnelle au Christ sur le socle de la foi de l’Église.

 

            Le parcours que propose la paroisse se veut une catéchèse interactive pour adultes. Sans enfermer la foi dans une réflexion intellectuelle, ni exclure la raison de notre recherche spirituelle, notre parcours voudrait, cette année, redécouvrir ce qui fait le propre de la foi chrétienne.

 

Il s’adresse, à ceux qui préparent leur baptême comme à ceux qui préparent leur confirmation, aux catéchumènes comme aux catéchistes … à tous !

 

Les mardis de la foi

 

Intervenant : Don Grégoire-Marie Daniault

 

Tous les deuxième mardi du mois, de 20h30 à 22h

A la salle St-Mondry de Cellettes

 

 

1)      Peut-on connaître Dieu ?  Mardi 14 octobre

 

2)      La Bible dit-elle vrai ? Mercredi 12 novembre (attention, pas mardi)

 

3)      Peut-on être sûr de sa foi ? Mardi 9 décembre

 

4)      Foi et raison sont-ils compatibles ? Mardi 13 janvier

 

5)      Dieu veut-il mon bonheur, est-il un despote ou un Père?  Mardi 10 février

 

6)      Dois-je préférer la Providence ou ma liberté ? Mardi 10 mars

 

7)      À quoi sert de prier ? Mardi 14 avril

 

8)      Si Dieu est bon, pourquoi le mal ? Mardi 12 mai

 

Que chacun vienne avec ses questions.

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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 10:39
Dimanche 21 septembre - 25ème du Temps Ordinaire


"Ce n'était pas un silence vide, mais un silence rempli de prière et de la conscience de la présence du Seigneur" : Benoît XVI souligne le silence impressionnant qui a accompagné l'adoration eucharistique, à Lourdes, dimanche dernier.

De nombreux pèlerins ont noté ce même moment étonnant, comme l'ont constaté tous les observateurs sur place.

A Lourdes, a résumé le pape en français lors de l'audience générale, "je me suis uni à la foule des pèlerins en parcourant le « chemin du Jubilé » qui conduit sur les lieux où a vécu Bernadette et en participant aux grandes processions".

"J'ai aussi partagé la sollicitude des évêques de France pour le peuple qui leur est confié. Les deux messes que j'y ai présidées m'ont permis d'exhorter les pèlerins à regarder les croix de cette vie à la lumière de la Croix glorieuse de Jésus et, dans les épreuves, à ne jamais quitter du regard le visage de Marie, étoile de l'espérance", a ajouté le pape.

La procession aux flambeaux constitue pour le pape "une magnifique manifestation de foi en Dieu et de dévotion en vers sa mère Marie, notre mère. Lourdes est vraiment un lieu de lumière, de prière, d'espérance et de conversion".

A propos de la fête de la Croix glorieuse, dimanche, 14 septembre, le pape a rappelé que "le premier geste fait par la Vierge devant Bernadette à Massabielle fut le signe de la Croix". Et d'expliquer : "Dans ce geste est résumé tout le message de Lourdes".

Quant à sa rencontre avec les évêques de France et sa réponse à leurs questions présentées par le cardinal André vingt-Trois, Benoît XVI a souligné notamment que "Lourdes est une école de foi et d'espérance, car elle est aussi une école de charité et de service aux frères : c'est dans ce contexte de foi et de prière que s'est tenue l'importante rencontre avec l'épiscopat français ; il s'est agi d'un moment d'intense communion spirituelle, où ensemble nous avons confié à la Vierge les attentes communes et les préoccupations pastorales."

Benoît XVI a dit avoir été frappé par le "silence" de milliers de personnes lors de l'adoration eucharistique : "Le silence de ces milliers de personnes devant le Seigneur était émouvant ; ce n'était pas un silence vide, mais un silence rempli de prière et de la conscience de la présence du Seigneur, qui nous a aimés jusqu'à monter pour nous sur la Croix."

Mentionnant la fête, lundi, de Notre-Dame des Douleurs, le pape a rappelé sa méditations sur les "larmes de Marie au Calvaire", et sur son "sourire le matin de Pâques".

"A Lourdes, son sourire nous invite à la suivre en confiance parce que Dieu est bon, parce que Dieu est amour", soulignait le pape.

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7 septembre 2008 7 07 /09 /septembre /2008 11:06

Dimanche 7 août - 23ème du Temps Ordinaire

 

Un article d'Anne-Bénédicte HOFFNER et Élodie MAUROT, publié dans La Croix, explique :


Les diocèses de Paris et de Lourdes supporteront le coût du voyage du Pape

 

L’État prendra à sa charge uniquement la sécurité des personnes et le volet officiel de la visite

Depuis que Paul VI et Jean-Paul II ont commencé à sillonner le monde, la règle est toujours la même : c’est l’Église catholique du pays d’accueil qui finance les voyages du pape. Sauf, précise le Saint-Siège, lorsqu’il s’agit d’Églises particulièrement démunies, auxquels cas des fonds spéciaux peuvent être mis en place par Rome. Ce sont donc surtout les diocèses de Paris et de Tarbes-Lourdes qui sont mis à contribution pour financer le volet pastoral de la visite apostolique que Benoît XVI effectuera en France dans une semaine.

Pour réduire au maximum les frais, tous deux ont eu recours à des bénévoles. Mais la facture reste lourde. La partie parisienne de la visite, du vendredi 12 à midi au lendemain en début d’après-midi, devrait coûter 1,5 million d’euros. À elles seules, l’installation et la sonorisation de 15 écrans géants représenteront 52 % de cette somme.

Le reste se répartit entre les célébrations liturgiques (19 % répartis entre la fabrication du podium et du mobilier liturgique, l’achat de 3 000 coupelles pour la communion, de 75 chasubles et 1 800 étoles, etc.), la coordination logistique (11 %), la communication (9 %), les secours (6 %) et le secrétariat (3 %). Quant au séjour de Benoît XVI à Lourdes, un peu plus long – du samedi soir au lundi midi –, son coût devrait avoisiner 1,8 million d’euros.

 

Un appel aux dons

Leurs ressources habituelles – Denier de l’Église, quêtes dominicales… – ne pouvant supporter cette dépense exceptionnelle, les diocèses de Paris et de Tarbes-Lourdes lancent un appel aux dons, notamment auprès des catholiques. « En ce sens, il y a une forme de péréquation au sein de l’Église de France », souligne la Conférence épiscopale, qui a mis ses services de communication à la disposition des deux diocèses. À Paris, les organisateurs espèrent que les dons couvriront 52 % des dépenses, et la quête lors de la messe aux Invalides, 20 %.

Ce premier voyage de Benoît XVI en France comporte cependant par ailleurs un volet officiel. "Comme pour tout chef d’État étranger en visite officielle, l’État prendra à sa charge les frais de réception et de transport de la délégation", explique-t-on au ministère de l’intérieur. Chargé d’assurer la sécurité des personnes, il a également prévu de mobiliser 30 unités mobiles de gendarmes et CRS à Lourdes, et sans doute 35 à Paris.

Pour le reste, la ministre de l’intérieur Michèle Alliot-Marie s’est bornée à débloquer 100 000 € sur un fonds à sa disposition pour permettre à la mairie de Lourdes de rénover le stade Antoine- Béguère où doit atterrir l’hélicoptère papal. « Une rénovation qui profitera ensuite à la collectivité », fait-on valoir place Beauvau.

 

"Pas de budget spécifique alloué à la visite du pape"

En guise de réponse au président de la Fédération nationale de la Libre-pensée, l’ancien secrétaire général de Force ouvrière Marc Blondel, qui dans une lettre ouverte au président de la République estimait mercredi 3 septembre que les manifestations de caractère religieux prévues lors du voyage du pape ne devaient pas "être supportées financièrement par le Trésor public", le ministère fait valoir la facture adressée au diocèse de Paris pour la "mise à disposition" de bâtiments publics : 40 000 € pour les salons et les jardins du gouverneur aux Invalides, 40 000 € pour le centre de presse de l’École militaire.

"Les moyens mis en œuvre sont essentiellement des moyens humains, et il n’y a pas de budget spécifique alloué à la visite du pape", confirme de son côté Aline Boucay-Souflet, responsable de la cellule Communication de la préfecture des Hautes-Pyrénées.

La mairie de Lourdes, elle, financera surtout les cent navettes mises à disposition des pèlerins au départ des parkings pour un coût total de 180 000 €. Interrogée, la région Île-de-France précise qu’elle n’engagera aucune dépense en lien avec la visite de Benoît XVI. Pas plus que la région Midi-Pyrénées, qui "n’a reçu aucune demande de financement et ne participe pas financièrement à la venue du pape".


 

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3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 11:29

Benoît XVI à Paris

 

Le vendredi 12 septembre:

11h15 :            Accueil officiel à l'aéroport de Paris-Orly.

12h25 :            Cérémonie de bienvenue à l'Elysée.

12h30 :            Visite de courtoisie au Président de la République, Nicolas Sarkozy, à l'Elysée.

13h00 :            Rencontre avec les autorités de l'Etat à l'Elysée et discours du pape.

17h00 :            Brève rencontre avec les représentants de la Communauté juive à la Nonciature apostolique.

17h30 :            Rencontre avec le monde de la culture au collège des Bernardins (Vème) et discours du pape aux 700 invités.

Le pape rejoindra la Cathédrale Notre-Dame de Paris en "papamobile", en empruntant les quais Rive Gauche.

19h15 :            Célébration des Vêpres avec les prêtres, les religieux, les religieuses, les séminaristes et les diacres. Le pape y prononcera un discours. Tous les fidèles sont invités à participer à cette prière. A l'extérieur de la cathédrale, les vêpres seront retransmises en direct sur grand écran et le long du parcours emprunté par la "papamobile".

20h15 :            Salut aux jeunes sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame (1er). L'allocution de Benoît XVI devant les jeunes sera retransmise en direct sur grand écran à l'extérieur de la cathédrale et le long du parcours emprunté par la "papamobile". À 20h30, pique-nique, animations musicales sur le parvis de Notre-Dame.

21h30 :            Veillée de prière pour les jeunes sur le parvis de Notre-Dame et dans plusieurs églises parisiennes, à partir du thème des JMJ à Sydney en juillet 2008: "Vous allez recevoir une force, celle de l'Esprit Saint qui descendra sur vous. Alors vous serez mes témoins" (Ac 1, 8). Tous les jeunes sont invités à participer.

Minuit :           Un Chemin de Lumière partira du parvis de la cathédrale pour rejoindre l'Esplanade des Invalides en marchant et en chantant. Des cierges seront distribués au départ sur le parvis de Notre-Dame et dans les églises ouvertes pour des veillées de prière le long du Chemin de Lumière.

 

Le samedi 13 septembre:

8h00 :             La prière du matin sera animée par des communautés religieuses sur l'esplanade des Invalides (VIIème).

9 h 10 :            Brève visite du pape à l'Institut de France.

9h30 :             Benoît XVI arrivera en "papamobile" sur l'esplanade des Invalides

10h00 :            Messe sur l'esplanade des Invalides et homélie du pape.

Le Pape quittera Paris pour Lourdes samedi 13 dans l'après-midi.

 

 

Benoît XVI à Lourdes

 

Le samedi 13 septembre :

18h30 :            Chemin du jubilé : visite à l'église du Sacré-coeur et visite au Cachot.

19h15 :            Chemin du jubilé : visite à la Grotte des Apparitions.

21h30 :            Conclusion de la procession mariale aux flambeaux sur l'esplanade du Rosaire.

 

Le dimanche 14 septembre:

10h00 :           Messe pour le 150ème anniversaire des Apparitions sur la Prairie, spécialement à l'intention des jeunes. Homélie du Saint-Père. Récitation de l'Angélus sur la Prairie. 

17h15 :           Rencontre avec les évêques français à l'hémicycle Sainte-Bernadette. Discours du pape

18h30 :           Conclusion de la procession eucharistique sur la Prairie du sanctuaire. Discours du pape.

 

Le Lundi 15 septembre :

08h45 :           Chemin du jubilé : Visite à l'Oratoire de l'hôpital de Lourdes

09h30 :            Messe avec les malades au cours de laquelle Benoît XVI donnera l'onction des malades, sur le parvis de la basilique Notre-Dame du Rosaire. Homélie du pape.

12h30 :           Cérémonie de congé à l'aéroport de Tarbes-Lourdes Pyrénées. Discours du pape.

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2 septembre 2008 2 02 /09 /septembre /2008 21:18

Qui est Benoît XVI, quels sont les enjeux de sa visite et comment s’y préparer ?

Entretien avec Mgr Nahmias,

Evêque auxiliaire, responsable de la préparation de la visite du pape à Paris.

 

 

Quel est le sens de la visite apostolique du pape Benoît XVI en France, du 12 au 15 septembre prochain ?

"Annoncer l’Évangile, confirmer ses frères dans la foi, consolider l’Église et rencontrer l’homme", c’est ainsi que Jean-Paul II définissait le rôle d’un voyage apostolique. Bien qu’il s’agisse de la première visite de Benoît XVI à Paris, beaucoup inscrivent cet événement dans leur mémoire personnelle des précédentes visites de Jean-Paul II.

Pour les croyants et les non-croyants, ces rencontres avec le Pape sont, soit vécues comme de forts appels à la conversion, soit comme des événements qui ont changé leur vision de la foi catholique et de l’Église. Ceci, à travers la rencontre de ce serviteur de Dieu qui leur fait découvrir le visage du Christ. Autrement dit, ces visites ne laissent jamais indifférent.

 

Quels seront les thèmes abordés par le Saint Père lors de sa visite ?

Sa venue est liée au 150e anniversaire des apparitions de la Vierge Marie à Lourdes. Ses propos seront donc articulés autour du message marial. A Paris, le pape a tenu à s’adresser au monde de la culture et on peut être certain qu’il nous confortera dans notre mission d’évangélisation. Il s’adressera aussi aux jeunes pour les inviter à suivre le Christ.

 

Le Saint Père a-t-il lui-même choisi ses étapes parisiennes ou a-t-il suivi les propositions du diocèse ?

Avant même que nous lui proposions un programme, le Pape nous a fait part de trois souhaits : s’adresser au monde de la culture, prier avec les prêtres, les diacres, les religieux, les religieuses et les séminaristes, et pouvoir célébrer l’eucharistie avec un grand nombre de fidèles.
Ces souhaits constituent aujourd’hui les trois principales étapes de sa visite à Paris :
- La première rencontre aura lieu au Collège des Bernardins,
- la deuxième à Notre-Dame.
- Et une messe solennelle sera célébrée par le Saint Père sur l’esplanade des Invalides. Tout le monde y est invité !

 

Benoît XVI rencontrera également le président Nicolas Sarkozy ainsi que des représentants des autres religions. Que peut-on espérer de ces rencontres ?

Avant tout, il est bon de rappeler qu’il est habituel et normal que le pape rencontre le chef de l’État. Ces échanges vont probablement favoriser un dialogue constructif sur la place des religions en France et sur la contribution de l’Église aux problèmes de société. Quoi qu’il en soit, il s’agit avant tout de marques d’estime et de respect mutuel. Cette visite, nous le constatons, provoque une grande bienveillance à son égard, même si on sent une certaine méconnaissance de l’homme, de l’amplitude de sa personnalité et de l’enjeu de son pontificat.

 

Beaucoup de croyants et de non-croyants ont en effet l’image d’un pape conservateur voire rétrograde. Ces a priori ne risquent-t-ils pas de parasiter cette rencontre ?

Au contraire. Cette visite devrait mettre fin à ces a priori et ces caricatures. Ce décalage entre l’image de Benoît XVI qu’ont les Français et la réalité peut même nous assurer du succès de cette visite apostolique. Les Français vont être heureusement surpris par la simplicité et la bonté du Pape, sans compter sa parfaite maîtrise du français et son affection pour notre culture. Beaucoup ne s’y attendent pas.

Par ailleurs, Benoît XVI est un pasteur doué d’une pensée théologique et philosophique très fine. Il connaît parfaitement les problèmes de notre époque et a une forte volonté d’apporter sa contribution aux grandes questions d’aujourd’hui comme la paix dans le monde, l’unité des chrétiens, la réflexion entre foi et raison... Les Français vont enfin avoir l’occasion de découvrir toutes ces dimensions qui ne sont pas encore bien perçues.

 

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17 août 2008 7 17 /08 /août /2008 10:36
Dimanche 17 août 2008 - 20ème du Temps Ordinaire

Notre époque se targue d'avoir redécouvert la joie chrétienne : il faudrait vérifier qu'elle l'a en effet découverte, vérifier surtout que les autres époques en ont manqué. La joie est chrétienne parce qu'elle est, avec la paix, fruit de la Charité. Qui vit de Dieu et en Dieu, qui se nourrit de l'Eucharistie et du pardon, est toujours joyeux d'avoir trouvé son Seigneur et de n'en être pas séparé.

Cependant, la joie ne s'accompagne pas toujours de plaisir. Le plaisir est la joie sensible du sentiment, des passions, du corps. Il est l'épanouissement de la joie de l'âme, mais la vie impose d'autres lois qu'un plaisir continuel. Or, notre génération ne fait les choses que si cela lui fait plaisir.

Si les épreuves arrivent, les tentations, ou la simple érosion des jours, le plaisir s'amenuise et parfois s'éteint.

C'est le cas de la prière. Hier, prier m'était facile, me portait, m'apportait. Aujourd'hui, prier m'est difficile, ne me porte plus, et, surtout, "ne m'apporte rien". Si j'estime avoir perdu la joie d'être chrétien, c'est à tort ; j'ai simplement confondu plaisir sensible et joie de l'âme. Si j'arrête de prier tant que le plaisir ne sera pas revenu, à quoi cela ressemble-t-il ? A l'enfant gâté qui laisse tomber ses jouets parce qu'ils n'excitent plus son imagination, ou parce qu'il en a trop. Pourtant, on n'imagine pas une mère de famille ne faire la cuisine à ses enfants que lorsqu'elle y prend du plaisir, les pauvres ! Nous vivons, adultes, avec des pulsions d'enfants gâtés.

On peut même trouver cela chez ceux qui prennent au sérieux leur vie de prière, y compris chez les consacrés : quand je n'ai pas envie de prier, je ne prie pas. Tous les prétextes du monde font alors cortège pour étayer cette attitude - l'urgence apostolique et les nécessités de la pastorale, en particulier, sont bien portées.

C'est un piège, inventé par un petit diable qui n'est pas bon. Derrière la défense courante : "C'est notre génération, nous sommes fragiles, etc.", il y a la tentation de l'acédie, qui est de toutes les générations. L'acédie est la démission volontaire, entretenue et donc peccamineuse, face à l'urgence de la prière. C'est la tentation des spirituels.

La prière est le rendez-vous de l'âme avec son Dieu qui, Lui, y vient toujours. Viendrons-nous uniquement quand nous en avons envie ? Non seulement cela est d'une remarquable impolitesse, mais c'est surtout une erreur : Dieu seul peut nous donner la joie, au moment où nous en avons le plus besoin.


Frère Thierry-Dominique Humbrecht, o.p.

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Horaires des messes

Les horaires détaillés sont disponibles sur la page d'accueil ! 

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